Andreï Kroutcheny, Le Houligan Essenine. À poil, chez les vêtus , Vassili Kamenski, Andreï Kratsov, édition des Futuristes russes.
(Vers traduits par TM)
Écrire,
au sujet des flaques, des vers
Et
des oiseaux qui s'y désaltèrent
La
vieillesse, l'horreur et la misère
Oublier,
rejeter, en piqué, aux enfers
Au sujet des feuilles d'arbre, écrire des vers,
Intempéries,
délavées et urbaines
Ou
bien deux lignes peu flatteuses, peu amènes
Sur le ciel au-dessus de nous blanc comme le fer
Et
encore sur les reflets
Et
sur les oiseaux le liquide buvant
Dédaigneux
et distants
Sur
le papier, les vers s'étaleraient
Ce
sera pire ou ce sera mieux
Mais
je remarquais, qu'on s'y arrête
Les
concierges chassant les flaques sous mes yeux
Sur
l'asphalte un frémissement de tempête
Et
en fait l'éclaboussure le gazouillis
Des
concierges le travail de fourmi
N'est
pas ma vocation que nenni
N'est
pas du tout mon souci.
Sergueï Tchoudakov
Написать
стихи о лужах
И о
птицах, пьющих воду…
Старость
нищету и ужас
Позабыть
к чертям и сходу
Написать
стихи о листьях
Городских,
прошедших стирку
Или
пару срок нелестных
О
белёсом небе сверху
И
опять об отраженьях
И о
птицах пьющих влагу
Чопорно
и отрешённо
Стих
ложится на бумагу
Будет
лучше или хуже
Но
учти что я отметил
Дворников,
сгонявших лужи
По
асфальту шелест метел
А
ведь плеск и щебетанье
Этих
дворников работа
Вовсе
не мое призванье
Вовсе
не моя забота
Сергей Чудаков
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