SÉCESSION
…Pourtant à demi-hébété, je repère, aux antres bourgeois où me confine
cette solitude de fraîche date — ou bien est-elle éternelle, plus visible parce
que les rang des alliés de toujours se sont éclaircis plus vite encore que la
crinière noire sur mon crâne — je repère un ciel mort de décembre aux bords
irisés d’une lueur toxique, le jour s’épanouit comme un hématome sur une chair
blafarde, dont le reflet maussade a des audaces de roulure et des allures de
radasse. Révolte noyée dans le sang, plus elle se violace, plus la grisaille
est grise…
TM, inédit, extrait, décembre 2014