Tchoudakov et De Santis
(Traduit du russe par TM)
(Traduit du russe par TM)
À l’époque, Tchoudakov aimait et connaissait le cinéma comme
personne. Nos grandes critiques cinématographiques — Soloviova et Chitova — priaient
pour son salut, et, comme on le disait à l’époque, comme l’écrit Ossettinski dans son
livre, Tchoudakov rédigea sans doute un certain nombre de leurs articles. C’est
très probable. Apprenant que j’allais tourner avec De Santis, Tchoudakov ne
manifesta pas d’enthousiasme particulier, bien que mes actions aient
visiblement monté à sa Bourse personnelle. De Santis l’avait complètement déçu
quelque temps auparavant, bien qu’il connaisse « Onze heures
sonnaient », « Une Fille sans homme » quasiment par cœur. Comme
de juste, c’est vers cette époque-là qu’on montait la version soviétique de « Marcher
ou mourir » (film sur les soldats
italiens du Front de l’Est, ndt), dans lequel je jouais un rôle, et
Tchoudakov et moi visitâmes le studio plusieurs fois pour visionner les rushes
(J’étais très copain avec le monteur).
Lev Prigounov, Sergueï Tchoudakov et mes autres amis, Moscou, 2011.