11.8.11

RIP l'entregent


In memoriam mondanités
Il semble que la dernière provo de votre serviteur aie coûté à notre estimable publication son chroniqueur mondain, Pierre-François Moreau. Je ne reviendrai pas sur le très insignifiant personnage qui avait inspiré ma diatribe, disons simplement que celle-ci relevait de l’autodéfense, on menaçait de me dénoncer publiquement dans ces chasses aux sorcières virtuelles des néo-religions de la Toile. J’ai donc pris les devants, Be first, be best. Je n’avais pourtant évoqué que des faits avérés : l’égout fessebouc sert aux multinationales à vendre les cochonneries sans valeur mais très chères et procureuses d’identité dont les émeutiers de Londres se sont emparés récemment parce qu’on leur fout sous le nez sans arrêt et qu’ils n’ont pas les moyens de se les payer. D’autre part, il est également avéré que l’égout fessebouc est une mine d’infos pour les RG de tous les pays. Mais c’est violer un interdit réel, bien plus grave que les transgressions rétrospectives des tabous de l’ère Pompidou dont se goberge le demi-monde d’acteurs culturels de troisième ordre sous la pression duquel Pierre-François Moreau a cédé. Cracher sur cette église là est impardonnable. Nous regretterons Pierre-François, un bon camarade, et qui donnait à nos pages un caractère aérien dont nos sombres bobines sont bien incapables. Mais enfin, sans scandale, ces mêmes pages seraient moins savoureuses : il ne nous déplait pas d’avoir enfreint les règles de conformisme et d’autocensure, d'avoir chié sur fessebouc, l'institution la plus lamentable de l'époque.
 Pat Caza, un véritable ami, a résumé brillamment la tempête dans le verre d’eau : « On dirait un mauvais épisode de General Hospital ! ».
Ces pages continuent avec les purs et durs : l’inénarrable et remarquable Caza, Vincent Deyveaux, roc de solidité et d'acuité visuelle,  et TM, l’agité du bocal.