Il existe — au cœur du cœur de toute femme — un poignard vibrant d’acier trempé si noir qu’on le jurerait taillé dans l’onyx. Cette lame du métal le plus froid fichée au tréfonds de l’ombre se confond parfaitement aux ténèbres — épieu planté au fond d’un piège. Dans un déclic de couteau survie et vengeance se fondront — à l’instant le plus bref — vers son éclair fugace, funèbre, décisif.
Ci-gît l’héritage de la louve enfoncé dans la nuit furtive.
TDM 2011