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8.6.21

Andreï Doronine: hallucinations africaines, proches d'Alfred Dogbé l'étincelant

     Nous reçûmes autrefois, des contes africains d'Alfred Dogbé, l'étincelant, sans savoir quoi en faire, si loin de nous, cet univers, cette mythologie…  D'une Afrique où il travaille en ce moment, Andreï Doronine, éblouissant auteur de Transsiberian back2black nous envoie ce conte étrange.  Avec une certaine densité poétique, venue de son exil…



UN JOUR ORDINAIRE, de Andreï Doronine, traduit par Thierry Marignac
    Tôt le matin, tandis que les coqs entonnaient leur salut réglementaire au jour suivant, l’harmonie fut soudain rompue par un gémissement prolongé. Un soleil alarmé contemplait un tableau étrange. Au milieu de la route entre les hameaux, gisait un homme, en travers de celle-ci. Sa tête était orientée vers le nord et ses jambes, ce qui est tout à fait logique, vers le sud. L’homme gisait immobile, ce qui conférait à son gémissement un caractère particulièrement dramatique. En fait, cher lecteur, par un bizarre concours de circonstances, l’inconnu était revenu à lui cinq minutes avant le début de ce récit, parce qu’un chien velu et très curieux avait flairé ses talons d’un museau humide. —Va-t-en le chien, tu ne vois pas que je suis en sale état, lui avait dit l’homme. Mais le chien ne comprenait rien et poursuivit son étude d’une pointure 44. 
     —Pour l’amour du Christ, fous le camp d’ici, s’il te plaît, dit l’homme au bord des larmes. 
     À ce moment-là, la planète commençait vie mesurée, établie depuis des siècles. Voici que sur la route passa un homme à motocyclette. Son moyen de transport était antédiluvien et visiblement plus vieux que son propriétaire. Si notre héros avait examiné le deux roues, il aurait constaté avec stupéfaction qu’une partie des pièces détachée avaient été remplacées par d’autres. Tout indiquait qu’elles venaient d’une machine à coudre. La motocyclette cracha un nuage de fumée gris-bleu et disparut dans un virage. Une bande d’enfants courait en faisant rouler devant eux une roue. Ancienne, crevée par endroits, Quelque part aux alentours un oiseau se mit à crier. L’homme se redressa sur les mains et contempla ce qui l’entourait. Le paysage ne lui rappelait rien. 
     —Les gosses, où suis-je ? demanda l’inconnu avec espoir. 
     Les enfants s’arrêtèrent et se figèrent sur place. Ils regardèrent l’homme avec curiosité et frayeur. Putain, le vieux est mal en point.
     —Les gamins, dans quelle ville ? Crachota notre héros anonyme, s’arrachant les mots de la gorge.          Les gamins se concertèrent. Ses paroles étaient indistinctes. 
     —Allo, garage, se souvint à son propos le type qui souffrait. 
     —Tu te sens mal ? demanda soudain un enfant en français. 
     —De quoi ? répondit l’homme qui ne comprenait rien. 
     —Ivre, déclara le môme en français à ses amis et ils se mirent tous à sourire. 
    —Qu’est-ce que tu baragouines ? dit l’homme s’efforçant de comprendre. 
     Les gamins éclatèrent de rire et s’éloignèrent en courant.
    —Quel merdier, dit pensivement l’homme en s’allongeant plus confortablement. 
    Il resta étendu là une dizaine de minutes. Le soleil ne se contentait pas de briller, il diffusait une chaleur insupportable. Il fallut que le héros se dépasse et rampe jusqu’à un gros arbre. Sous sa couronne, il était à l’ombre. Cependant cela ne le sauvait pas de grand-chose. L’homme s’étala près du tronc et s’écria : 
    —Au secours. 
    Un mugissement lui répondit. L’homme se prit la tête dans les mains et se mit à pleurer. 
    Brusquement une voix retentit dans son dos. 
    —Pourquoi tu hurles ? 
    L’inconnu leva la tête et vit un vieillard souriant venant à sa rencontre. 
    —Frère, ô mon frère, où sommes-nous ? 
    —Nous ? Au Burundi. 
    L’homme fixa le passant droit dans les yeux. 
    —Le Bou quoi ? 
    —Le Burundi. 
    —C’est où ? 
    —En Afrique. 
    —Aha. 
        L’homme ne pouvait rien dire de plus. 
    —Tu t’appelles comment ? demanda le vieillard. 
    —Sergueï. 
    —Moi c’est Tolik, on se sera présenté. 
        Et Tolik tendit à Sergueï une main gigantesque que celui-ci serra machinalement. 
        —Et dis-moi Tolik. Qu’est-ce qu’il se passe ici ? 
        Tolik s’assit à proximité. 
    —Tout autour, il n’y a que des Africains. Ils jactent tous le français. On n’y comprend rien. 
    —Et comment est-ce que je me suis retrouvé ici ? 
    —Bon, c’est une question philosophique, dit Tolik, plongé dans ses pensées. Où est-ce que tu étais, au départ ? 
    Sergueï s’absorba en lui-même. 
    —Commence par le début, conseilla Tolik. 
    —On a quitté la maison et on est allé à l’aéroport, commença Sergueï. 
        On entendait ses pensées grincer sous son crâne de temps à autre. 
    —Et où se trouve-elle ta maison ? 
    —À Tioumen, répondit Sergueï en s’étonnant. 
    —O, je suis de Nijnevartoski, dit Tolik, réjoui par on ne savait quoi. 
    —Après, on a volé. Après on a fait escale. 
    —Vous voliez vers où ? 
    —Moscou.
    —Mais Moscou c’est loin, de chez vous. 
     —À Moscou, on a changé d’avion et poursuivi notre route. 
     —Il faisait déjà plus chaud, dit Tolik avec satisfaction. 
     —Ça y est je me souviens, s’écria Sergueï, on partait en vacances à Zanzibar, putain. 
    —Bingo, dit Tolik en se mettant à fouiller dans son sac à dos. 
     Il farfouilla longtemps et quelque chose tinta. Finalement, il extirpa une bouteille remplie d’un liquide trouble et la tendit à Sergueï. 
     —Qu’est-ce que c’est ? demanda celui-ci, sans comprendre. 
     —De la gnôle artisanale. Je l’ai échangé contre une montre aux autochtones. Bois, mon compatriote. Je vois que tu n’es pas dans ton assiette. 
     —C’est sûr, acquiesça Sergueï reniflant le goulot de la bouteille avec un mouvement de recul, avalant une gorgée précautionneuse. 
     —Quoi, ça ne te plaît pas ? demanda Tolik en riant et reprenant la bouteille. 
     —Ça pue la merde, dit Sergueï. 
     —Ça ne pue pas, ça sent, tout d’abord. Ensuite, petit frère, la vie n’est pas de la confiture. Alors bois et abstiens-toi de caqueter. 
     Tolik avala deux grandes gorgées, siffla et roula des yeux 
    — La grâce. 
     —Tolik, qu’est-ce qu’on fait ici ? se décida à questionner Sergueï. Et où ? 
    —On est ici au Burundi. On boit de la gnôle. 
     —Non, tu n’as pas compris, comment est-ce qu’on s’est retrouvé ici ? 
     Tolik redevint sérieux. 
     —Il y a déjà presque un mois que j’essaie de répondre à cette question. 
     —Combien ? 
     —Un mois, mon frère, un putain de mois. 
     Sergueï regarda les alentours avec frayeur. Aucun signe de civilisation. Une route de terre battue tortueuse menait quelque part dans la végétation. Les sons qu’on entendait semblaient appartenir non à des humains, mais à des fauves. Et ceux-ci étaient sans doute affamés, ils ne se nourrissaient certainement pas de plantes. Sergueï se souvint des films sur les cannibales et ses yeux s’assombrirent.          
    —Tolik, qu’est-ce qu’ils mangent, les autochtones ? 
        —Ils mangent ce qu’ils trouvent. 
     —Les gens ? Sergueï en avait le souffle coupé. 
     —Ça dépend lesquels, répondit solennellement Tolik. 
     —Les Russes ? dit doucement Sergueï. 
     —Non. Ils ne mangent pas les Russes, dit Tolik avec certitude. 
     —Tu en es sûr ? demanda Sergueï. 
     —Bien entendu. Nous sommes russes, Dieu est avec nous. Tu n’as jamais entendu ça ? 
     Sergueï ferma les yeux. Avec ses maigres connaissances, recueillies dans les leçons de géographie, il était impossible de déterminer où était Zanzibar et où était le Burundi. 
     —Tolik, c’est loin Zanzibar ? commença-t-il, incertain. 
     —Aha, regarde. Tolik prit sa canne et dessina la carte de l’Afrique. 
    La sienne ne ressemblait pas beaucoup à celles qui figuraient d’habitude sur les atlas, mais Tolik n’observait pas les frontières territoriales du continent très rigoureusement. Par conséquent dans la carte de Tolik entrait une partie de l’Europe.
        Tolik pointa le bout de sa canne vers le côté droit du continent. 
    —Et le Burundi ? 
    —C’est là. 
    Le bout de la canne commença à se mouvoir et s’arrêta à une distance assez respectable de la situation hypothétique de Zanzibar. 
    —Tu as compris, maintenant ? 
    —Je n’ai rien compris. J’ai volé vers Zanzibar. 
    —Je vais te dire qu’il faut arriver au continent avant de se retrouver au Burundi . 
    Sergueï regarda son nouveau camarade sans comprendre. 
    —De Zanzibar au Burundi, il y a plus de mille kilomètres. Ça te donne une idée ? demanda Tolik. 
    En guise de réponse, Sergueï se prit à nouveau la tête dans les mains et se mit à hurler. 
    —Bon, ça suffit. Ne joue pas les hyènes. Ça arrive, dit philosophiquement Tolik, s’emparant à nouveau de la bouteille. 
    —Je ne me souviens de rien, murmura Sergueï avec amertume. 
    —Le ciel est un con, conclut philosophiquement Tolik en agitant le bras vers une femme qui passait. Elle portait une grosse amphore sur la tête. 
    —Je les regarde et je pense à eux, mais il y a quelque chose qui m’échappe. Mais j’y pense avec intensité, dit Tolik en reniflant bruyamment. 
     —Mon frère, comment as-tu atterri ici ? demanda Sergueï. 
     —Je ne m’en souviens pas plus que toi. La dernière chose que j’ai gardé en mémoire, c’est d’avoir dit à Irina, ma femme, on va boire encore un cocktail. Plus tard, c’est le trou noir. Je suis revenu à moi. J’étais sur le cul, bien sûr. Au début, j’ai beaucoup morflé. Je pensais, je vais aller à l’ambassade. Mais ici à dix mètres de la route, t’es fini. Tu te fais mordre par des boas. 
    —Les boas ne mordent pas. 
     —Comment tu le sais ? rétorqua Tolik. 
     —J’ai lu ça dans des bouquins. 
    —On ne dit jamais la vérité dans les bouquins. Il n’en sort que du mal. 
    —C’est pas faux. 
    —Bon, après, je me suis habitué. Tu sais, ça a même fini par me plaire. La chaleur, les palmiers regarde comme ils sont beaux. Les autochtones sont aussi des gens compatissants. Ils te nourrissent. Il y a de la gnôle. On survivra. 
     Sur ces mots, il prit Sergueï par l’épaule et lui tendit la bouteille. Celui-ci la prit sans un mot et but jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un goutte. 
    —Et tu dis que ça sent la merde, dit Tolik avec indulgence, en regardant comment Sergueï anéantissait la gnôle locale. 
    —J’ai tout bu, dit Sergueï éméché. 
    —Il m’en reste, j’en ai d’autre, répondit Tolik en souriant. 
    Le soleil s’apprêtait déjà à disparaître derrière les feuilles de palmier poussant démesurément avec effronterie, lorsqu’à nouveau des sons inconnus tendirent l’atmosphère. Une chanson s’élevait. Sur les espaces africains, elle se déversait, portée par des voix profondes. Elle était interrompue de temps à autres par des pleurs, mais se poursuivait quand même. Incompréhensible mais pleine de sentiment. Oh, le soir, le soir… J’ai très peu dormi, j’ai très peu dormi, oh en rêve, j’ai eu des visions. 

  Andreï Doronine, (© traduit du russe par Thierry Marignac)

10.3.21

Norilsk ou le marketing du Nabotbo

 




    Le Nabotbo, rejeton taré de l’infâme « génération 68 » dont les turpitudes ont récemment fait les gros titres, présente un certain nombre des caractéristiques de ses ancêtres, poussahs minés par l’âge et la pourriture prévaricatoire depuis un demi-siècle : 
     —Le Nabotbo a appris d’eux la concurrence entre les générations et les pousse dans la fosse avec de grands sourires. 
     —Le Nabotbo vit dans les quartiers du Nord-Est parisien dont lui et ses congénères ont chassé la population en faisant augmenter les loyers et tout le reste à grand renfort de modes urbaines conçues à Manhattan il y a 35-40 ans, qu’ils ont le culot de faire passer pour « nouvelles ». 
     —Le Nabotbo profite le mieux des privilèges et abus qu’il prétend dénoncer puisque c’est son fond de commerce. 
     —L’idéologie Greenpeace de gauche du Nabotbo est bornée par deux points cardinaux : la cuistrerie victimaire s’arrête là où s’impose l’absolutisme du marché.
La religion est un poison, protège-toi, enfant!

 
 —Toujours fidèle en cela aux gérontocrates de l’église gauchiste du polar, auxquels il a consciencieusement ciré les pompes pour grimper les échelons, le Nabotbo se sert des refrains de la propagande mondiale pour vendre sa soupe. De même que les gérontocrates recyclaient tous les refrains serinés par la propagande des groupuscules à l’époque de leurs études (pétainisme, guerre d’Algérie, guerre du Vietnam…) pour vendre leur soupe, c’est à dire l’infâme « néo-polar » à leurs anciens condisciples, de même le Nabotbo a profité d’une génération grandie avec :Free Nelson Mandela pour refourguer une mauvaise imitation de roman à l’anglo-saxonne situé en Afrique du Sud, que la masse des truffes de Phrance a plébiscité. 
     —Le Nabotbo, toujours fidèle à ses ancêtres est fondamentalement atlantiste. Big Bad America constitue l’Alpha et l’Oméga de sa culture, délayée avec diverses variantes anglo-saxonnes. Le Nabotbo croit posséder cette langue, l’anglais de cuisine, de même qu’il baragouine l’espagnol. Pour son vernis multiculturel, ça suffit largement. 
     —C’est du reste le trait distinctif de bêtise ignare indissolublement lié à la tartufferie qui signale l’héritage soixante-huitard du Nabotbo : il ne connaît rien, mais il sait tout, il n’a aucun scrupule mais c’est une grande conscience. Ces imbitables monuments de clichés piqués à peu près partout que sont ses « romans », le Nabotbo les bâcle à coups de séjours Nouvelles Frontières et de recherche Wiki. Quelle importance, d’ailleurs, puisque son public de caves a atteint la masse critique… Et qu’il avale tout. Lorsqu’une rumeur insistante prête une falsification flagrante au Nabotbo qui aurait prétendu avoir séjourné dans une réserve indienne au Chili, ce qui serait techniquement impossible, celle-ci étant fermée aux étrangers, son public de caves qui regarde Arte pour s’informer — ne cherche pas plus loin.


     —Jusque-là, le Nabotbo n’était pas beaucoup plus dérangeant que la foule de crétins qui se croient raffinés parce qu’ils parlent anglais. Mais… même l’immense ex-Empire Britannique a des limites, et le Nabotbo est à court de sujet… Alors !… Comme ses prédécesseurs recyclant en boucle les horreurs du nazisme jusqu’à épuiser le filon, le Nabotbo se tourne vers les horreurs écologico-antidémocratiques perpétrées en Russie, recyclant au passage l’héritage totalitaire soviet. Le Nabotbo joue sur du velours : les médias occidentaux vendus jusqu’au trognon, ayant à cœur de démontrer — bien que ce soit de plus en plus difficile — la différence entre une démocratie libérale pourrie par le marché et une démocratie « illibérale »… pourrie par le marché, déversent leur venin russophobe du matin au soir. Ils vont s’empresser de faire la réclame du ramassis de clichés de troisième zone constituant la dernière bouse du Nabotbo : la corruption (ah, ah, les lobbies en face du Conseil Européen place Schuman à Bruxelles, c’est quoi ?), les soviets, la guerre d’Afghanistan, la pollution… Vous m’en remettrez une demi-livre !… (voir aussi la notification "sponsorisé tout ou partie par le gouvernement russe" sur les vidéos YT venues de Fédération Russe. Ah bon, la propagande CNN et consorts financée par les milliardaires est "innocente"? V'là autre chose!…)  Il est à peu près impossible d’accéder à Norilsk pour le Nabotbo, le secteur n’est pas « ouvert ». Même s’il a séjourné dans la région, le Nabotbo, connaît au mieux trois mots de russe. Toutes ses "recherches" sont effectuées par un interprète et une secrétaire douée en pages Wiki. Qu’importe, son public de caves va tout gober, comme d'habitude. 


    … Au détriment du véritable artiste, originaire de Norilsk, remarquable écrivain (il fait peu de doute qu'il ait été pompé éhontément par le Nabotbo) : Andreï Doronine, natif de Norilsk, qui y perdit son père au milieu des années 90, retrouvé noyé après s'être lancé dans l'entreprise privée. À rebours de la ragougnasse insipide de style TéléramInrockMondObsÉration du Nabotbo, Doronine a une écriture unique. À rebours de la logorrhée du Nabotbo (548 pages sur un bled qu’il ne connaît pas), il suffit d’une cinquantaine de pages à Doronine, pour dresser un portrait saisissant de sa ville natale dans le récit « Chaman », qui conclut l’éblouissant recueil « Transsiberianback2black », chez 10/18.

30.11.18

Maciste contre d'Artagnan

         Un spectre hante la toile : celui de la fausse information (plus connue sous le nom de fake news, dans le jargon américanisant affecté par les charlatans des médias et leurs amis politiciens quand ils veulent avoir l’air sérieux) main dans la main avec le diabolique complotisme — cellules dormantes partout disséminées dans les recoins du Réseau Universel qui sapent les fondements mêmes de la démocratie virtuelle !…
         Le maître incontesté, le Grand Ordonnateur de cette alchimie de l’ombre, cet art des ténèbres auprès duquel le vaudou n’est qu’un jeu d’enfants, est le Russe. Génétiquement modifié au siècle dernier après la grosse purge du Grand Joseph, c’est devenu chez lui une seconde nature, un équivalent à ce qu’est chez l’Américain le micro dans le portable des présidents alliés, le pillage des ressources ou des technologies des pays amis, l’espionnage de l’Union Européenne, la déstabilisation du Moyen-Orient, ou chez le Chinois le rachat des bar-tabacs parisiens . Jour et nuit, le Russe ourdit ses démoniaques machinations, à l’effet corrosif comme l’acide sur les fragiles tissus de ce qu’on appelle depuis peu en Phrance : L’État de Doigt. Car, ne l’oublions jamais mes amis, et sans vouloir être parano, ce qui n’est pas du tout notre genre, ce serait mal nous connaître :  le complotiste est avant tout un comploteur !
         Bien souvent, le Russe agit par personne interposée, la redoutable 5e Colonne !…
         Heureusement, la sûreté nationale veille à protéger les Pravdas de MONDELIBRE, notamment de leur abyssale chute de clientèle, explicable non par leur abrutissante uniformité, mais par une conspiration de l’étranger…
         Récemment, la sûreté nationale a identifié une redoutable Bande des Trois, tous liés d’une manière ou d’une autre au machiavélique Russe, sous le label pervers d’ANTIFIXION — ah les traîtres, ils ne reculent devant rien !…
         Leurs messages subliminaux sont envoyés grâce aux poésies d’Essenine, Lermontov, Ryjii, Tchoudakov, Nikonov, Ivanov, Ermolaïev, sans compter le sulfureux Limonov… Des photos de Pétersbourg !… Les satires de la romancière Kira Sapguir, née en Union Soviétique (ah, ah !…), des articles, reportages, et analyses de journalistes américains INDÉPENDANTS, c’est à dire non inféodés au New York Times, sans la moindre affinité avec CNN !… Des critiques de romans et textes de romanciers : Pierric Guittaut, Pierre-Francois Moreau, Christopher Gérard, Gérard Guégan, Vladimir Kozlov, Andreî Doronine, Alfred Dogbé, Carl Watson, Hervé Prudon, Jean-François Merle !… Des portraits d’artistes : Michel Quarez, Placid, Evguéni Pinaïev, Oskar Rabin, Evguéni Kropivnitski !…
         On le constate, le dossier est accablant.
         Mais, heureusement, comme on pourra le voir ci-dessous, nos services ne les lâchent pas d’une semelle :



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