Ci-dessous le second poème de Biatcheslav Popov que nous publions, l'extrême concision de l'auteur et la brutalité de ses images le rapproche d'un certain art japonais que nous nous abstiendrons de nommer, trop d'imbéciles s'en réclament…
Des vers qui conviennent à l'automne finissant… Et à cette sanglante saison historique.
(Traduit du russe par Thierry Marignac)
Par la douleur de rayons traversé
Il ne voulait pas mourir
En ruisseaux, il se changeait
Foulé aux pieds, il gisait
À se rider, à murmurer, à fuir
De la mémoire, la transparente aiguille
Le verre brisé de la vie en vrille.
вот длинное длинное тело
пронзенное болью лучей
оно умирать не хотело
оно превращалось в ручей
оно под ногами лежало
рябило журчало текло
прозрачное памяти жало
разбитое жизни стекло
Вячеслав Попов