3.12.18

Message subliminal de la part de Sergueï Essenine



Hilarante vitesse de réaction de l'illustrateur Bill Térébenthine!…

(Vers traduits du russe par TM)

J'allumai mon feu de camp,

Les flammes aussitôt jaillirent
En une vague s'élargissant
Tout autour se répandirent.

Et l'ombre fut dispersée
Vers le lointain illimité
La poitrine alourdie
Libérée de la mélancolie.

La tristesse sans espoir
Dans le crépitement discret du charbon
De mon feu dans le noir
Devenait ma chanson.

Et ainsi joyeux
Je contemplais mon feu
De la tristesse me souvenant
J'entonnais la chanson doucement.

À nouveau l'ombre sur moi va s'étendre
Mon feu s'était consumé
Il ne restait que cendres
Survivantes du charbon calciné.

À nouveau cafard et tristesse
De ma poitrine ont couvert le terrain
La mélancolie avec délicatesse
Soufflait des lointains.

Il va y avoir de l’orage, je le sens
Ma poitrine gémit plus fortement
Et une larme coulant du menton
Roula sur un vestige de charbon.
Sergueï Essenine.

Я зажег свой костёр,
Пламя вспыхнуло вдруг
И широкой волной
Разлилося вокруг.

И рассыпалась мгла
В беспредельную даль,
С отягченной груди
Отгоняя печаль.

Безнадежная грусть
В тихом треске углей
У костра моего
Стала песней моей.

И я весело так
На костер свой смотрел,
Вспоминаючи грусть,
Тихо песню запел.
Я опять подо мглой.
Мой костер догорел,
В нем лишь пепел с золой
От углей уцелел.

Снова грусть и тоска
Мою грудь облегли,
И печалью слегка
Веет вновь издали.

Чую - будет гроза,
Грудь заныла сильней,
И скатилась слеза
На остаток углей. 


Сергей Есенин: