Alright dude now how many dead presidents do I owe you for these?
Dans l'argot noir américain, Président mort, signifie billets de banque. Cette phrase se traduirait donc:
—Combien de biffetons j'te dois?…
La formule argotique a le mérite de rappeler ce que sont par essence les présidents: des effigies à oublier le plus vite possible, dont la fonction la plus utile est en liasse au fond des poches. Lorsque l'euro sera à parité avec le dollar, et que les deux monnaies fusionneront, il sera temps de s'en souvenir plus précisément encore.
Il y eut un film en 1995 qui portait ce titre, plus ou moins hip-hop, dont Jay-Z fit la bande-son avec un morceau éponyme.
On pourrait ajouter que selon la courbe exponentielle de la valeur d'échange, on a aujourd'hui même en France, un président potentiel vivant, strictement identique à un billet de banque…
"…Et l'insatisfaction est seulement suspendue jusqu'au prochain inaccomplissement dans le consommable…" (Guy Debord, La Société du spectacle).
Enfin, rappelons que l'expression est née dans un pays où le tir au président est un sport national depuis deux siècles.
Dans l'argot noir américain, Président mort, signifie billets de banque. Cette phrase se traduirait donc:
—Combien de biffetons j'te dois?…
La formule argotique a le mérite de rappeler ce que sont par essence les présidents: des effigies à oublier le plus vite possible, dont la fonction la plus utile est en liasse au fond des poches. Lorsque l'euro sera à parité avec le dollar, et que les deux monnaies fusionneront, il sera temps de s'en souvenir plus précisément encore.
Il y eut un film en 1995 qui portait ce titre, plus ou moins hip-hop, dont Jay-Z fit la bande-son avec un morceau éponyme.
On pourrait ajouter que selon la courbe exponentielle de la valeur d'échange, on a aujourd'hui même en France, un président potentiel vivant, strictement identique à un billet de banque…
"…Et l'insatisfaction est seulement suspendue jusqu'au prochain inaccomplissement dans le consommable…" (Guy Debord, La Société du spectacle).
Enfin, rappelons que l'expression est née dans un pays où le tir au président est un sport national depuis deux siècles.