Après la débâcle au
New York Times, il y avait plus gros encore. Un producteur-rédacteur de CNN en
train de se déboutonner et d’étaler son cynisme, son mépris de la vérité et de
la déontologie. Piégé par un journaliste (O'Keefe l'homme du Project Veritas) écœuré par les pratiques dominantes. On attend en vain une telle réaction de ce côté-ci de l'Atlantique, où les médias caniches reproduisent mot pour mot les ukases du Grand Frère. Les lecteurs anglophones et même les autres devraient lire l’article
en v.o. et regarder en direct cette vidéo très révélatrice, au lien ci-dessous :
(Traduit
de l’américain par TM)
Un producteur de CNN
filmé en train de reconnaître que les médias ont lancé une « chasse aux
sorcières » contre Trump
John Bonifield, producteur à CNN |
Atlanta, Géorgie, 29 juin —Un
producteur de CNN a reconnu dans une vidéo filmée en douce que la chaîne câblée
avait produit de fausses informations contre le président Trump ces cinq
derniers mois.
La vidéo diffusée par ProjectVeritas montre le
producteur général John Bonifield en train
d’admettre que les histoires sur la collusion entre l’administration
Trump et la Russie ne sont fondées sur
aucune preuve concrète. Bonifield travaille sur CNN comme journaliste et
producteur depuis quinze ans.
Comme l’a raconté TMZ : « Bonifield dit que CNN
n’a aucun élément mais sa couverture non-stop de cette affaire (Russie) sert à
attirer les spectateurs… On a couvert à mort pour l’AUDIMAT. »
Produite et commentée par James O’Keefe, le fondateur de
Project Veritas, la vidéo indique que CNN prend des décisions au sujet de
l’actualité destinée à conforter leurs spectateurs de la gauche modérée.
« Notre but est d’exposer les motivations sous-jacentes dans le processus
de décision des médias dominants », dit-il.
Un journaliste de Project Veritas a rendu visite à Bonifield
et filmé leur conversation sur les préjugés et la corruption des médias grand
public.
O’Keefe a expliqué que Bonifield a involontairement
« ouvert une lucarne sur les parti-pris de la rédaction et l’ordre du jour
anti-Trump de CNN ».
« Une affaire a monopolisé l’écran depuis l’arrivée de
Trump au pouvoir, en particulier sur CNN : la Russie », a raconté
O’Keefe. Il a noté que dans les cinq derniers mois CNN a fait mention de la
Russie en émission 15,694 fois.
À la question de savoir pourquoi CNN fait une couverture
aussi importante de la supposée interférence russe dans les élections de
l’année dernière et tente de mouiller Trump, Bonifield a répondu,
« parce que c’est de l’audience ».
Bonifield a admis que toute l’affaire pourrait être de
la « m…de » « C’est essentiellement de la m…de pour
l’instant, parce qu’on n’a aucune grosse preuve éclatante ».
« Mais après on dira, l’enquête est encore en cours, mais s’ils avaient trouvé quelque
chose, on le saurait » a conclu Bonifield.
Il a dit que CNN n’avait aucune preuve « mais ils
veulent continuer à creuser ». Puis le producteur est allé jusqu’à dire
que l’affirmation de Trump selon laquelle CNN s’est lancé dans une
« chasse aux sorcières aveugle » contre lui est juste.
(…)
« Bonifield aime l’affaire russe non parce qu’elle est
vraie mais parce que ses spectateurs veulent qu’elle le soit » accuse
O’Keefe « Ils fournissent une histoire bidon à leur auditoire pour
faire de l’AUDIMAT »
« L’affaire Russie-Trump a rapporté des millions à
CNN » explique O’Keefe. Il a aussi révélé qu’une journée après le retrait
américain des Accords de Paris — probablement la plus grosse actualité de
l’année en cours — Le PDG de CNN Jeff Zucker a annoncé dans une réunion
interne : « On repart sur la Russie ».
Le producteur de CNN a poursuivi en expliquant que la façon
dont le géant de l’actualité planétaire décide de la couverture à donner à tel
ou tel événement n’est pas fondé sur des faits ou leur importance, mais sur la
popularité et l’audience. « C’est un marché. Les gens croient que les
médias ont une déontologie (Bonifield a littéralement pouffé), toutes ces
petites règles éthiques si mignonnes dont on vous parle dans les études de
journalisme, on se dit : C’est adorable. Mais l'actualité, c’est un marché. »
Même s’il n’y a aucune preuve solide pour établir que le
président a commis un crime, Bonifield a défendu les décisions fondées sur des
motivations financières de son employeur. « Ils font ce qu’il faut faire
pour gagner de l’argent. »
Le producteur-journaliste vétéran a admis également que CNN
a constamment attaqué le président Trump alors qu’ils avaient une politique
entièrement différente vis-à-vis d’Obama, auxquels ils ne touchaient pas.
Bonifield a remarqué que de nombreux « spectateurs
libéraux de CNN veulent qu’on critique Trump, mais ne veulent pas voir Obama
scruté de trop près. Je crois que si nous nous étions comportés de la même
manière avec le président Obama et examiné tout ce qu’il faisait avec la même
attention que nous avons appliqué à Trump, beaucoup de nos spectateurs se seraient
détournés de nous. Il se seraient dit qu’on s’en prenait à lui (Obama). »
Les chiffres d’audience de CNN « sont incroyables en ce
moment » a dit Bonifield, parce qu’attaquer Trump, « c’est bon pour
les affaires ».
Bonifield a aussi relativisé le supposé hacking, relevant que même si l’histoire sur laquelle CNN n’a
aucune preuve est vraie, l’État américain intervient dans des élections et les
gouvernements du monde entier en permanence depuis la Seconde Guerre mondiale.
« On essaie d’influencer leurs élections, a-t-il admis. Notre CIA fait ça
tout le temps. On tente de manipuler leurs gouvernements. »
La vidéo de Project Veritas conclut que « les
Américains ne peuvent accorder aucune confiance aux médias grand public en
raison de (la liste est longue) : leur cupidité, les pressions du marché, des
gestionnaires sans intégrité, des rédacteurs en chef pusillanimes, des
journalistes qui ne quittent jamais leurs bureaux ».
(…)
Le 22 juin, CNN a du démentir une affaire de ce genre liant
Anthony Scaramucci aux investigations en cours sur le Russian Direct Investment Fund. Trois membres du personnel ont
démissionné pour des reportages bidons et CNN a du s’excuser publiquement
auprès de Scaramucci pour le scandale diffamatoire créé par les mensonges qu’ils
avaient diffusé.
(…)
Project Veritas a promis d’exposer bien plus encore sur « la
machine médiatique détraquée et pourrie ».
(…)