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10.3.21

Norilsk ou le marketing du Nabotbo

 




    Le Nabotbo, rejeton taré de l’infâme « génération 68 » dont les turpitudes ont récemment fait les gros titres, présente un certain nombre des caractéristiques de ses ancêtres, poussahs minés par l’âge et la pourriture prévaricatoire depuis un demi-siècle : 
     —Le Nabotbo a appris d’eux la concurrence entre les générations et les pousse dans la fosse avec de grands sourires. 
     —Le Nabotbo vit dans les quartiers du Nord-Est parisien dont lui et ses congénères ont chassé la population en faisant augmenter les loyers et tout le reste à grand renfort de modes urbaines conçues à Manhattan il y a 35-40 ans, qu’ils ont le culot de faire passer pour « nouvelles ». 
     —Le Nabotbo profite le mieux des privilèges et abus qu’il prétend dénoncer puisque c’est son fond de commerce. 
     —L’idéologie Greenpeace de gauche du Nabotbo est bornée par deux points cardinaux : la cuistrerie victimaire s’arrête là où s’impose l’absolutisme du marché.
La religion est un poison, protège-toi, enfant!

 
 —Toujours fidèle en cela aux gérontocrates de l’église gauchiste du polar, auxquels il a consciencieusement ciré les pompes pour grimper les échelons, le Nabotbo se sert des refrains de la propagande mondiale pour vendre sa soupe. De même que les gérontocrates recyclaient tous les refrains serinés par la propagande des groupuscules à l’époque de leurs études (pétainisme, guerre d’Algérie, guerre du Vietnam…) pour vendre leur soupe, c’est à dire l’infâme « néo-polar » à leurs anciens condisciples, de même le Nabotbo a profité d’une génération grandie avec :Free Nelson Mandela pour refourguer une mauvaise imitation de roman à l’anglo-saxonne situé en Afrique du Sud, que la masse des truffes de Phrance a plébiscité. 
     —Le Nabotbo, toujours fidèle à ses ancêtres est fondamentalement atlantiste. Big Bad America constitue l’Alpha et l’Oméga de sa culture, délayée avec diverses variantes anglo-saxonnes. Le Nabotbo croit posséder cette langue, l’anglais de cuisine, de même qu’il baragouine l’espagnol. Pour son vernis multiculturel, ça suffit largement. 
     —C’est du reste le trait distinctif de bêtise ignare indissolublement lié à la tartufferie qui signale l’héritage soixante-huitard du Nabotbo : il ne connaît rien, mais il sait tout, il n’a aucun scrupule mais c’est une grande conscience. Ces imbitables monuments de clichés piqués à peu près partout que sont ses « romans », le Nabotbo les bâcle à coups de séjours Nouvelles Frontières et de recherche Wiki. Quelle importance, d’ailleurs, puisque son public de caves a atteint la masse critique… Et qu’il avale tout. Lorsqu’une rumeur insistante prête une falsification flagrante au Nabotbo qui aurait prétendu avoir séjourné dans une réserve indienne au Chili, ce qui serait techniquement impossible, celle-ci étant fermée aux étrangers, son public de caves qui regarde Arte pour s’informer — ne cherche pas plus loin.


     —Jusque-là, le Nabotbo n’était pas beaucoup plus dérangeant que la foule de crétins qui se croient raffinés parce qu’ils parlent anglais. Mais… même l’immense ex-Empire Britannique a des limites, et le Nabotbo est à court de sujet… Alors !… Comme ses prédécesseurs recyclant en boucle les horreurs du nazisme jusqu’à épuiser le filon, le Nabotbo se tourne vers les horreurs écologico-antidémocratiques perpétrées en Russie, recyclant au passage l’héritage totalitaire soviet. Le Nabotbo joue sur du velours : les médias occidentaux vendus jusqu’au trognon, ayant à cœur de démontrer — bien que ce soit de plus en plus difficile — la différence entre une démocratie libérale pourrie par le marché et une démocratie « illibérale »… pourrie par le marché, déversent leur venin russophobe du matin au soir. Ils vont s’empresser de faire la réclame du ramassis de clichés de troisième zone constituant la dernière bouse du Nabotbo : la corruption (ah, ah, les lobbies en face du Conseil Européen place Schuman à Bruxelles, c’est quoi ?), les soviets, la guerre d’Afghanistan, la pollution… Vous m’en remettrez une demi-livre !… (voir aussi la notification "sponsorisé tout ou partie par le gouvernement russe" sur les vidéos YT venues de Fédération Russe. Ah bon, la propagande CNN et consorts financée par les milliardaires est "innocente"? V'là autre chose!…)  Il est à peu près impossible d’accéder à Norilsk pour le Nabotbo, le secteur n’est pas « ouvert ». Même s’il a séjourné dans la région, le Nabotbo, connaît au mieux trois mots de russe. Toutes ses "recherches" sont effectuées par un interprète et une secrétaire douée en pages Wiki. Qu’importe, son public de caves va tout gober, comme d'habitude. 


    … Au détriment du véritable artiste, originaire de Norilsk, remarquable écrivain (il fait peu de doute qu'il ait été pompé éhontément par le Nabotbo) : Andreï Doronine, natif de Norilsk, qui y perdit son père au milieu des années 90, retrouvé noyé après s'être lancé dans l'entreprise privée. À rebours de la ragougnasse insipide de style TéléramInrockMondObsÉration du Nabotbo, Doronine a une écriture unique. À rebours de la logorrhée du Nabotbo (548 pages sur un bled qu’il ne connaît pas), il suffit d’une cinquantaine de pages à Doronine, pour dresser un portrait saisissant de sa ville natale dans le récit « Chaman », qui conclut l’éblouissant recueil « Transsiberianback2black », chez 10/18.