…écrivait Barbey d'Aurevilly dans "L'Ensorcelée". Ici c'est un certain Viatcheslav Popov qui ouvre une suite à la superbe concision: "À la lumière d'une neige lente", par ce court poème:
(Vers traduits par TM)
L'âme dans le ravin descend,
Comme, embrumé, un héron blanc
Son cafard d'une transparente obscurité,
En goutte énorme fait trembler
Son cafard pas à pas
S'alourdit et s'accroît
Le brouillard peu à peu disparaît
La mort est tout près
Mais le héron est sans regret.
душа спускается в овраг
туманной белой цаплей
ее тоски прозрачный мрак
дрожит огромной каплей
за шагом шаг ее тоска
растет и тяжелеет
туман все реже
смерть близка
но цапля не жалеет
Вячеслав Попов